ECONEWS-Le conseil patronal des énergies renouvelables du Sénégal ( Coperes) s’est engagé, lors de son assemblée générale, samedi 04 janvier 2020, à accompagner l’État dans son ambition d’accès universel à l’électricité en 2025.
En marge de son assemblée générale, tenu le samedi 04 janvier, à Dakar, le conseil patronal des énergies renouvelables du Sénégal ( Coperes) à posé le débat sur la contribution du secteur privé national à l’atteinte de l’objectif d’accès universel à l’énergie en 2025. Responsables publics et privés ont fait des propositions devant permettre l’aboutissement de cette politique.
Le président sortant du Coperes, Abdoul Fall, s’est dit convaincu que l’entité recèle en son sein » un énorme potentiel » de ressources humaines en termes d’ingénierie à mettre au service des ambitions de l’État pour l’accès universel à l’énergie en 2025. Aussi, le Coperes à permis, selon lui,l’investissement de 300 milliards de FCFA dans le secteur ces derniers années.
Ces apports du privé, a-t-il renchéri, vont « prospérer dans le cadre d’une stratégie fondée sur des synergies galvanisatrices » aux côtés du public, des élus et de la société civile.
Présidant la cérémonie, le ministre du pétrole et des énergies, Mouhamadou Makhtar Cissé, a souligné l’importance des initiatives privées à côté des projets publics. « Des investissements publics ont, en grande partie, permis la réalisation de la phase 1 du Plan Sénégal émergent. Avec sa seconde phase qui vient d’être lancée et qui couvre la période 2020-2023, le secteur privé aura un rôle majeur pour parachever le développement. Il nous faut nous organiser avec le secteur privé pour l’accès universel en 2025 », a-t-il soutenu.
Évoquant le taux global de couverture en électricité du Sénégal qui est, aujourd’hui, 68%, M.Cissé est d’avis que le gouvernement et le secteur privé ne doivent nullement s’en satisfaire même s’il est « largement au-dessus du taux africain qui tourne autour de 35% « . Fort de cela, il a rappelé la nécessité de miser davantage sur les énergies renouvelables. Une donne qui ne devrait pas être difficile pour un pays « ensoleillé ». La mise à contribution du solaire et de l’éoliene permettront de porter le mix énergétique à 30% et de densifier le réseau.
L’apport de la prochaine exploitation du pétrole et du gaz est aussi attendu.Le ministre y voit un moyen de réaliser la stratégie « Gas toi power » pour fournir de l’électricité à moindre coût aux sénégalais. A côté de ces initiatives, il a estimé qu’il faut également, dans les cinq prochaines années, améliorer le cadre juridique pour rendre le pays plus attractif et obtenir de meilleurs résultats dans le classement Doing Business 2021.
Hadji Ba/ ECONEWS