Econews- Dans le cadre de la cérémonie de présentation et de dédicace de son ouvrage finances et comptabilité des collectivités territoriales au Sénégal. L’inspecteur général du trésor, cheikh ndiaye a largement expliqué les freins de développement des collectivités, donné des piste de solutions mais aussi les avancées de la politique mise en œuvre par l’Etat du Sénégal.
Selon l’inspecteur, autant la faiblesse des recettes que leur réaffectation inefficiente au niveau local. « La diversité des recettes n’assure malheureusement pas le rendement et la rentabilité nécessaire pour couvrir les dépenses locales. Et l’examen des dépenses locales démontre la prééminence des dépenses de fonctionnements sur celles d’investissement et des charges de personnel et de prestige sur les autres à vocation sociale économique et culturelle … » constate Cheikh Ndiaye. Ainsi, face au mouvement d’humeur régulière dans les collectivités locales, avec le spectacle des brassards rouges pour réclamer des routes l’accès à l’eau … l’Etat ne peut, seul, assumer ce rôle de mise en œuvre des services. C’est ainsi que l’inspecteur profès « un lien Etat central-pouvoir décentralisé doit être affiné, mieux encadré pour faire des collectivités territoriales de véritables operateurs de politique publiques. Une grandes efficacité de la dépense publique qui doit faire l’objet d’un ciblage et une meilleure orientation sont également préconisées ». De ce fait les solutions n’en manque pas selon Cheikh Ndiaye, les collectivités territoriales devraient être dotées d’une efficacité propre, avec un rendement élevé qui leur permette de pouvoir satisfaire les besoins des concitoyens. En effet, la réforme de la fiscalité locale est en cours et reste à être parachevée. Un Jalon important a été posé qui est la reforme de la patente avec en lieu et place, sous deux aspects dans la contribution économique locale (CEL) : la valeur locative et la valeur ajoutée, avec des guichets de répartition de la CEL qui vont du guichet d’allocation minimale, du guichet d’équité territoriale et du guichet de stabilisation. Par contre, selon le conseiller technique du ministre des finances et du budget, qui a présidé la cérémonie « les relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales ont faits des états d’avancés notable, avec des références annuelles et des chiffres détaillés. Même si les ressources allouées aux collectivités territoriales restent encore faibles, force est de reconnaitre que des efforts sont faits ». Par ailleurs, les mécanismes de financement prévus dans le code général des collectivités territoriales permettent d’augmenter considérablement les ressources des communes. Il s’agit principalement des contrats blancs, du PPP, de l’accès au marché financier de l’emprunt bancaire.
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