Tenu le 21 mai 2014, le conseil des ministres décentralisés à Thiès avait alimenté des espoirs de voir le développement de la ville connaître un véritable coup de fouet. Une enveloppe de 447 milliards de FCFA était prescrit pour des promesses de faire revivre des segments de l’économie régionale de d’améliorer le cadre de vie. Cependant, beaucoup de projets sont encore en abri. Si des progrès notables ont été soulignés dans les domaines des infrastructures, de l’éducation et de formation ; le gros du lot des projets avec la revivification de l’industrie embryonnaire et des secteurs clés comme les rails attend encore une intensification dans la mise en œuvre. Un cheminot à la retraite triste dira que « ne pas prendre en compte le chemin de fer à Thiès n’est rien d’autre que laisser la ville dans une ère de paupérisation progressive ».
Dans la petite côte, des signaux clignotent à Mbour à travers le Pacasen et Promo-villes. Des réalisations importantes ont été élaborées, dans le cadre des ouvrages d’assainissement, des routes avec un éclairage public, des éléments importants pour accompagner le tourisme. Dans la petite côte, la mobilité demeure toujours une équation et un véritable casse-tête, même si le prolongement de l’autoroute à péage sur la national 1 à la sortie de Mbour se présente comme une éclaircie.
Les populations du département de Mbour patientent encore de voir des accordements entre Fissel et Ndagalma, Thiadiaye et Ngueniene. « Je demande une évaluation de l’existant par rapport à la tenue des promesses d’une part et d’épargner des dépenses pour des tournées et conseils des ministres décentralisés à prix d’or dans le pays » confie un des habitants du département de Mbour