Amadou Hott, ministre en charge de l’Économie qui a animé une conférence de presse ce jeudi 19 mars 2020, a précisé que ce n’est même pas envisageable actuellement de baisser le prix du carburant face a la baisse des prix du baril de pétrole de 30% dû a l’impact du covid-19.
Ainsi, selon le ministre qui stipule : « il est vrai qu’il y a un petit gain que l’État obtient avec cette baisse du baril de pétrole, mais n’oubliez pas également qu’il y a une perte. Parce qu’avec la baisse des prix du pétrole, il y a également des pertes de recettes. Parce qu’il y a une fiscalité sur le pétrole. Et donc s’il y a une baisse de ce prix, il y a une baisse des recettes de l’État. Donc, il faut faire attention. Parce qu’en ce moment même, l’État est affecté en termes de recettes sachant que ses besoins sont en train d’augmenter. C’est pourquoi, une baisse des produits pétroliers finis n’est pas du tout à l’ordre du jour actuellement et même dans un avenir proche, dans le moyen terme cela ne sera pas à l’ordre du jour, à cause bien sûr des besoins importants que l’État doit financer », a dit le ministre.
Cependant, quand il y a une crise pareille, l’État qui n’a que son budget, dont les recettes de l’État et l’appui de ses partenaires, c’est avec ça, qu’ils adressent tous les besoins du pays. Donc, selon lui « il est vraiment prématuré de penser à un moratoire sur la fiscalité », a-t-il dit.