Frappée de plein fouet par la crise du coronavirus, Airbnb a décidé ce 5 mai le licenciement d’un quart de ses salariés. Le PDG de la compagnie californienne l’a annoncé dans une lettre envoyée à ses employés et publié sur le site de l’entreprise. « Nous traversons collectivement la crise la plus douloureuse de notre vie », explique Brian Chesky.
Entre le coronavirus et le confinement, Airbnb est durement frappé, explique son PDG depuis son domicile californien où il vit confiné. Dans sa lettre, Brian Chesky annonce a ses employés qu’un quart d’entre eux perdent leur emploi. « Les voyages sont à l’arrêt, justifie le milliardaire de 38 ans. Nous ne savons pas quand ils vont reprendre. Mais quand ils reprendront, tout sera différent. Les voyages dans ce nouveau monde seront différents ».
« Retour aux bases »
Ce fleuron parmi les plus connus de la Silicon Valley et qu’il a confondé en 2008, table sur une baisse de moitié de ses revenus par rapport à 2019. Pour faire face, le géant californien de la location entre particuliers a déjà réduit les coûts et levé 2 milliards de dollars mais cela ne suffit pas, assure Brian Chesky.
Sur ses 7 500 employés, Airbnb décide donc d’en licencier 1 900. La plateforme qui a révolutionné le tourisme mondial en quelques années annonce désormais un « recentrage » de sa stratégie, un « retour aux bases » de la société, explique Brian Chesky. Car le coronavirus va durablement changer le tourisme mondial avec des clients qui, selon lui « voudront des offres plus proches de chez eux, moins chères et plus sécurisées ».