En avril, le nombre de demandeurs d’emploi en France a bondi de 22%. Après un mois de mars déjà marqué par une hausse historique (+7,1%), ces chiffres reflètent le choc violent de la crise sanitaire et du confinement sur l’économie française.
Dans la ligne droite des données du premier trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi est en hausse. Quatre millions et demi de personnes sont inscrites dans la catégorie A, c’est-à-dire qu’elles n’exercent aucune activité. Soit une hausse de 22,6%.
Cette hausse historique était prévisible, car avril est le premier mois intégralement marqué par le confinement. Elle s’explique par le fait que les personnes qui étaient au chômage en mars le sont toujours en avril.
Certes, les mesures de chômage partiel instaurées par le gouvernement ont retardé cette lame de fond, mais elles n’ont pas pu l’empêcher. La pandémie du coronavirus a conduit à l’arrêt total et brutal de nombreux secteurs d’activité, fragilisant considérablement les travailleurs vulnérables. Elle frappe aussi de nouveaux entrants sur le marché de l’emploi qui risque d’être durablement touché.
Ces nouveaux « vulnérables » travaillent notamment dans l’hôtellerie et la restauration, la culture ainsi que les transports.