Deux ans après son lancement officiel, le Mutaa, le marché commun aérien africain, ne parvient pas à dépasser ses 24 signatures de départ – soit à peine la moitié des 54 pays du continent.
Souhaitée par l’Union africaine qui promet 2,5 millions d’emplois (tourisme, bâtiment, commerce), cette ouverture à la concurrence permettrait aux compagnies aériennes du monde entier d’atterrir sur le sol africain.
Mais pour le moment, l’Afrique de l’Ouest, Sénégal en tête, préfère protéger ses compagnies nationales. Le tout nouveau lancement d’Air Sénégal en est la dernière preuve.