Les 6 premiers mois de l’année 2019 ont été légèrement profitables aux chefs d’entreprises du Sénégal. Le climat des affaires s’est amélioré au deuxième trimestre 2019, par rapport au trimestre précédent. Cette situation traduit une bonne orientation des opinions respectives des industriels et des prestataires de services, a appris Dakaractu du site de la Direction de la prévision et des Etudes économiques (Dpee).
Il est ainsi ressorti, une kyrielle de faits qui, selon les chefs d’entreprises au Sénégal, sont à même de plomber l’économie. Et ce, à cause des retards et de l’impact négatif qu’ils engendrent. C’est le cas, concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics. Les entrepreneurs de ce secteur interrogés ont tous évoqués les difficultés de recouvrement des créances ; la concurrence supposée déloyale ; la fiscalité ; l’accès difficile au crédit et au foncier ainsi que la vétusté des équipements. Tels sont les ‘’boulets au pied’’ cités comme étant les principaux facteurs qui limitent l’essor de l’activité (…).
Au titre des services, les difficultés de recouvrement des créances ; la concurrence jugée déloyale ; la fiscalité ; l’insuffisance de la demande et la corruption et la fraude sont majoritairement ressorties des réponses des enquêtés comme principales entraves à l’activité, au deuxième trimestre 2019, note la Dpee. Toutefois, le climat s’est amélioré (+0,2 point) dans le sous-secteur, en rythme trimestriel, tout en restant en dessous de sa moyenne de long terme. Les soldes d’opinion relatifs aux chiffres d’affaires ainsi qu’aux perspectives de chiffre d’affaires et de commandes se sont particulièrement bien orientés sur la période, informe la même source.
S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances ; la concurrence jugée déloyale ; la fiscalité ; l’approvisionnement difficile en marchandises ; l’insuffisance de la demande et l’accès difficile au crédit sont principalement considérés par les chefs d’entreprises enquêtés comme contraintes à leurs activités, au deuxième trimestre 2019. Au total, le climat des affaires s’est détérioré dans le sous-secteur, en rythme trimestriel, pour se situer en dessous de sa moyenne de long terme.
Selon la direction de la Prévision, ‘’l’indicateur qui le décrit est plombé par les orientations défavorables des opinions respectives des chefs d’entreprises sur le chiffre d’affaires et la situation des stocks de produits de finis. En outre, le scepticisme des interrogés quant aux orientations des perspectives de chiffre d’affaires et de stocks de produits finis ont contribué à la dégradation de l’indicateur du sous-secteur’’.
dakaractu