(Econews) Le Sénégal serait le premier de la zone Uemoa, avec un encours de crédit de l’ordre de 426 milliards de F Cfa et un encours d’épargne de 357 milliards de F Cfa. L’annonce a été faite par le ministre de la Micro finance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam. C’était ce lundi 23 décembre, lors de la tournée organisée dans le cadre de la vulgarisation de la Plateforme d’appui au Secteur privé et à la valorisation de la diaspora sénégalaise en Italie ( PLASEPRI 2). Le secteur de la micro finance est très dynamique. En effet, au regard des statistiques produites par les services du ministère des Finances et du Budget au 30 septembre2019, le Sénégal est le leader de la zone Uemoa avec 303 Systèmes financières décentralisés et 907 points de services au niveau national ; un sociétariat de 3395925 membres / clients ; un encours de crédit
de l’ordre de 426 milliards de F CFA ; un encours d’épargne de 358 milliards de F CFA. Ces informations ont été livrées par le ministre de la micro finance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam. Elle s’exprimait , lors de sa tournée dans le département de Dakar, organisée dans le cadre de la vulgarisation de la stratégie d’intervention de la Plateforme d’appui au Secteur privé et à la vulgarisation de la diaspora sénégalaise en Italie (PLASEPRI 2). Poursuivant, elle indique que le pays a un taux de pénétration de 17,3% de la population, avec une contribution au Produit intérieur brut (PIB) de 3,1% et une participation au financement de l’économie de 10,1%. Concernant le département de Dakar, on dénombre 53 Systèmes financiers décentralisés pour un total de membres/clients estimés à 2261179. En 2019, ces institutions ont distribué 316.254.727.747 F CFA de crédit et en ont collecté 230.318.548.806 F CFA. Selon le ministre, ces performances montrent à suffisance que la micro finance est une solution alternative à l’accès aux financements, surtout pour les plus vulnérables. « Elle permet de participer au relèvement du faible niveau de bancarisation strict (18,98%). Elle apparait ainsi comme un vecteur efficace pour renforcer l’inclusion financière, favorisant un accès d’un plus grand nombre d’agents économiques à des service financiers diversifiés et à moindre coût », laisse-t-elle entendre. Toutefois, Zahra Iyane Thiam reconnait que le dynamisme du secteur cache mal certaines limites. Car, malgré son développement encourageant ces dernières années, le taux de pénétration sein de la population est encore faible. Selon elle, des efforts soutenus doivent se poursuivre e vue de lutter efficacement contre l’exclusion de certains acteurs et d’accroitre la performance, l’attractivité mais surtout l’accessibilité du secteur à ceux qu’on pourrait qualifier de micro ou tout petits entrepreneurs. Pour faire face à ces préoccupations, l’Etat de Sénégal, en partenariat avec la République d’Italie et l’Union Européenne, a mis en place la Plateforme d’appui au secteur privé et à la valorisation de la diaspora sénégalaise en Italie (PLASEPRI 2). Il s’agit d’une plateforme d’appui qui soutient la création et le renforcement des petites et moyennes entreprises (PME) locales et favoriser
l’investissement au Sénégal des Sénégalais de la diaspora, en particulier ceux établis en Italie. Une enveloppe de 250 millions de F CFA est mise à la disposition des services financiers décentralisés pour les populations du département de Dakar.
PAF/Econews