Le ministre des Finances et du Budget se veut formel: «le Sénégal est bien loin d’une situation d’ajustement structurel».
Dans les colonnes du quotidien national «Le Soleil», Abdoulaye Daouda Diallo a tenu à donner un petit cours d’économie. Il explique qu’on parle d’ajustement structurel lorsqu’un pays connaît une faible croissance, un déséquilibre interne et externe cumulés, accompagné d’un endettement insoutenable. Mais, pour la cas du Sénégal, ces conditions ne semblent pas réunies.
«Sous le magistère du Président Macky Sall, et depuis le lancement du Pse, notre pays connaît une forte croissance: en moyenne 6% l’an. Pour rappel, on a un déséquilibre interne si on ne maîtrise ni le déficit ni l’inflation. Pour le cas du Sénégal, le déficit est passé de 6.7% en 2011 à 3% en 2019 alors que l’inflation est aujourd’hui bien en dessous de seuil de 3%», dit-il.
Pour le déficit externe, il est mesuré par le déficit du compte courant. Et là aussi, déclaré le ministre, il est passé de 8.6% en 2012 à 7% en 2019. Quant à l’endettement, il est à 54.7% du Pib, contre une norme communautaire de 70%. «Donc comme vous pouvez le constater, le Sénégal est bien loin d’une situation d’ajustement structurel», clarifie-t-il.
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