Au terme du mois de mars 2019, la production d’huile des 14 pays membres de l’OPEP s’est chiffrée à 30,40 millions de barils par jour, en baisse de 280 000 barils par jour par rapport à février 2019.
Selon une enquête réalisée par Reuters, c’est le plus bas niveau de pétrole pompé par le cartel depuis 2015.
Cette chute de la production de l’OPEP est principalement liée à l’aggravation de la situation de recul de l’offre vénézuélienne.
En effet, les problèmes d’approvisionnement électrique que connaît le pays d’Amérique latine constituent un frein au maintien de la production à un niveau constant.
Il faut dire qu’au même titre que l’Iran, le pétrole vénézuélien fait désormais l’objet de sanctions par le gouvernement américain en raison de la situation politique délétère sur place.
Cette baisse survient malgré que l’Arabie saoudite ait joué son rôle de swing producer en augmentant sa production au-delà des quotas imposés. En conséquence, le baril se négocie actuellement à une moyenne d’un peu plus de 68 dollars, proche d’atteindre son plus haut niveau en 2019.
Mais le président américain Donald Trump n’est pas satisfait des cours qu’il estime trop élevés. Jeudi, il a appelé l’OPEP à pomper plus de pétrole pour faire baisser les prix.