« Il y a des poches à risques. » Cette analyse a été réalisée au niveau du secrétariat exécutif du conseil de la sécurité alimentaire(Secnsa). Le plan de réponse est déjà conceptualisé. Il est prévu des donations de vivre pour les zones ou vraiment la situation est critique, en guise de préventions pour éviter des situations de précarité.
Dans le Sénégal de 2020, il n’y aura pas de famine et de ménage qui souffriront de faim. Il y a des zones ou certainement durant la période de soudure, il sera difficile d’assumer les trois repas quotidiens. En effet c’est dans ces zones que le type de distribution de vivres ou de cash se fera.
Le gouvernement du Sénégal avec ces partenaires, aider par African risk, a souscrit une assurance qui lui permet de pouvoir bénéficier de ressources pour ces cas-là. Par ailleurs dans les zones où nous savons que les enfants sont à risque, nous mettons en place un dispositif qui permet de donner des aliments qui luttent contre la malnutrition. A partir du mois d’avril, nous allons mettre en place un dispositif distribué systématiquement aux enfants de moins de 2 ans, de la farine leur permettant d’assurer l’alimentation de couverture. Nous sommes avec les communautés sur le terrain. La Clm ne sera pas dans les villages ou communes ou les personnes souffriront de famine. Le gouvernement est sur le dossier, le Secnsa est entrain justement de prendre les dispositions pour que cette réponse de la meilleur des manières possibles, avec un ciblage bien précis.
La délégation à la solidarité, également, jouera pleinement son rôle. Les structures chargées de l’analyse et du ciblage autours des gouverneurs et tout un dispositif sont déjà en place. L’état est préparé et sensible à cette situation. L’approche est sous régionale. Chaque année, tous les pays membres du Cils se regroupent et le Sénégal est représenté dans une dans cette audience par le Secsna. Pour faire l’analyse des risques par rapport à toutes les populations et la sécurité alimentaire.
Donc chaque année, après le mois de novembre, à la fin de la saison des pluies, nous entamons cette analyse pour déceler les zones qui sont à risque par rapport à l’insécurité alimentaire. Et c’est dans ces zones- la que nous réunissons les ressources et les efforts pour une réponse en termes de distribution de vivres de cash et de réponse nutritionnelle.
A prévoir suffisamment de ressource pour que le système de santé puis être prêt à accueillir des enfants souffrant de malnutrition aiguë et sévère ».