Le Ghana devrait enregistrer une croissance économique de 5% dans les prochaines années. C’est ce qu’a indiqué le Fonds monétaire international (FMI), dans un communiqué publié cette semaine.
D’après l’institution, la croissance devrait passer de 6,3 % en 2018 à 7 % en 2019, et à environ 5 % en moyenne au cours des prochaines années, grâce aux nouvelles découvertes potentielles de pétrole et à l’exploitation minière. Cette croissance pourrait également être soutenue par une diversification rapide de l’économie, tirée par les efforts d’industrialisation réalisés par les autorités, ainsi que les réformes pour la mobilisation des recettes intérieures.
Cependant, le fonds indique aussi que le déficit global de l’Etat devrait également augmenter dans un contexte de hausse de la dette publique. Celle-ci devrait atteindre 63% du PIB cette année.
« Le déficit public devrait atteindre 4,7 % du PIB en 2019, sous l’effet de recettes inférieures aux prévisions, de dépenses consacrées à des programmes phares et de dépenses de sécurité inattendues, en raison des nouveaux problèmes de sécurité dans la région. Après prise en compte des coûts du secteur énergétique et financier, cela correspond à un déficit global de 7 % du PIB en 2019 », indique l’institution.
Et d’ajouter : « Le budget 2020 devrait afficher un déficit global (hors coûts de l’énergie et du secteur financier) de 4,9 % du PIB, soit l’équivalent d’un déficit global de 6,4 % du PIB. Selon les politiques actuelles, le déficit global devrait se stabiliser à moyen terme à environ 5 % du PIB ».
Notons, qu’à moyen terme, l’inflation des prix à la consommation devrait se maintenir autour de 6%.