Le comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives a accueilli hier une délégation du Niger. Cette visite est motivée par les efforts du Sénégal dans le secteur. Durant 3 jours, les Nigériens vont analyser ce modèle pour tirer des enseignements.
Après deux années d’absence, le Niger réintègre l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (itie). Sur ce, le directeur du cabinet du premier ministre du Niger a fait le déplacement au Sénégal pour analyser les dispositions mises en place par l’Etat. Entouré des professionnels du secteur dont des fiscalistes, Amadou Adamou Souleye est venu, dit-il pour « un voyage d’études ». L’expérience et les résultats obtenus par le Sénégal dans la mise en œuvre de la norme Itie justifiant selon M. Souleye, qui est également le président du comité multipartite de concertation de l’Itie/Niger, leur choix d’y venir. « C’est notoirement connu que le Sénégal est très avancé en la matière eu égard au dernier rapport présenté en 2018. Donc, en tant que pays frère, nous venons non mettre à l’école de l’Itie/Sénégal » a déclaré M. Souleye.
A travers les attentes, les Nigériens comptent sur l’Itie/Sénégal pour mieux comprendre l’organisation, notamment les textes qui régissent cette activité pour la transparence dans les industries extractives. Au bout de ces 3 jours de travail, ils s’attendent à retourner au pays. La délégation a été accueillie par la présidente du comité national de l’Itie, Awa Marie Coll Seck, qui s’est réjouie de cette visite du Niger, laquelle confirme, d’après elle, les progrès fait par l’Itie/Sénégal « Nous aussi, nous apprendrons d’eux. En réalité, c’est un partage qui va se faire et a comme objectif de parler de la gouvernance » a ajouté Pr Seck qui a fait un bref exposé du modèle senegalais basé sur une démarche collégiale et inclusive. Pour la séance d’hier, les adhérents ont étudié la « propriété réelle ». Ce dispositif permet d’identifier, pour plus de transparence, les vrais propriétaires des entreprisses exploitantes.