Les stagiaires de l’approche Shep (promotion d’une agriculture orientée vers le marché pour l’Afrique), ont débuté, hier, à Diamniadio, leur programme de formation. Elle est censée renforcer les acteurs par rapport aux opportunités qu’offre le marché à l’instar de « la zone de libre-échange ».
Le coup d’envoi du stage pratique de renforcement des capacités des petits producteurs horticoles a été donné hier à Diamniadio. Dénommé Shep et initié par l’agence japonaise de coopération internationale (Jica), ce programme regroupant 32 participants se veut un cadre d’échange d’expérience et d’exercices pratiques dans la zone des Niayes. Les jeunes producteurs à l’école de l’horticulture sont constitués de huit sénégalais, un Togolais, deux Ivoiriens, quatre Nigériens, huit Burkinabé, deux Malgaches, cinq Maliens et quatre Japonais.
Pendant 4 jours, ils prendront part aux activités de sensibilisation, d’étude de marché « pour réduire l’asymétrie d’informations » et d’identification des contraintes à travers l’élaboration d’un plan d’actions. L’objectif de ces différentes composantes de la session de formation est d’aider les participants à comprendre comment utiliser les informations et connaissances acquises dans leurs pays respectifs ainsi que l’autonomisation des agricultures via la posture « produire pour vendre ». Une bonne trouvaille, selon le directeur de l’horticulture.
Pour Dr Macoumba Diouf, cette formation des formateurs et acteurs peut permettre de saisir des opportunités commerciales dans la zone de libre-échange continentale africaine, riche de 1,2 milliard d’habitats. Le secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’equipement rural, Pape Malick Ndao, est d’avis que le renforcement des capacités des producteurs horticoles, à travers le Shep, impactera plusieurs acteurs. De quatre groupements et 27 producteurs en 2017, ce programme implique, aujourd’hui, 29 groupements avec 1000 petits producteurs. « Une amélioration des revenus a été constaté avec les groupements de Diogo, Ndoye Diary, Déni Guedj Sud, Taïba Ndiaye et Ngadiaga. Ces résultats ont fini de prouver que le Shep est un outil pertinent et d’innovations dans le conseil agricole et rural, la transformation et commercialisation », a indiqué M. Ndao.