Les premiers barils de pétrole sont attendus au Sénégal en 2022. Un prétexte pour le Réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement du Sénégal (REPES) de réunir les principaux acteurs du domaine, à savoir les parlementaires eux-mêmes, des experts du pétrole, des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) etc., pour échanger sur les enjeux et les défis.
A cette occasion, le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar, Aymérou Gningue a révélé que « le Sénégal vient de découvrir deux puits dans le blog de Kayaar Offshore, un de 140 milliards de mètres cube et un autre dénommé ‘’Yaakaar’’ qui est de 420 milliards de mètres cubes, ce qui fait un total de 560 milliards de mètres cube ».
Lors de cette rencontre tenue à l’Assemblée nationale, plusieurs participants et experts à l’image du Docteur Romain Schumm, chercheur sur la thématique océan et activité pétrolière et gazière offshore se sont penchés sur les enjeux et opportunités socio-économiques liés à l’exploitation du pétrole. Occasion pour prévenir le Sénégal sur les risques de tomber sur la dépendance du Secteur pétrolier et oublier les autres secteurs.
Il a aussi fait un focus sur les retombées socio-économiques, à savoir le développement des infrastructures, la création d’entreprises de service, la création d’emplois pour les jeunes et les communautés côtières.
Auteure d’une thèse de 3eme cycle à l’école doctorale Santé et environnement sur les enjeux et défis de la recherche pour le suivi de l’impact de l’activité pétrolière, Mme Diouf Fatou Badiane rappelle que des questions reliées à la préservation de l’environnement se posent depuis la découverte de pétrole. Pour Mme Diouf, la réponse à cette question passe nécessairement par des mesures de gestion de ces risques. Ce qui ne saurait se faire autrement que par l’établissement de protocole de suivi des impacts à partir des résultats de recherches scientifiques.
Rappelons que le Sénégal fait de la recherche depuis les années 50. Ce n’est qu’en 2014 que les premières découvertes significatives ont été faites. Aujourd’hui, les réserves sont estimées à plus de 600 millions de barils pour le pétrole et 420 milliards de mètres cubes de gaz qu’il partage avec la Mauritanie.