La SENELEC court dérriere un manque à gagner de 12,191 milliards FCFA enregistré par les services de la senelec depuis le depuis du dernier trimestre 2019. Un gap énorme qui remonterait du temps de Makhtar Cissé, aujourd’hui rattrapé par son passé de directeur général de la senelec. Dans le rapport de validité financière du secteur électrique au Sénégal réalisée par une société américaine Pwc-WBD,sur lequel econews.sn a jeté un œil ,il est fait état d’un tableau financier peu reluisant. D’une ligne budgétaire sous haute tension qui électrocuté les actifs de la boîte qui croule aujourd’hui sous les dettes de plusieurs milliards CFA. Entre 2016 et 2017, la senelec a contracté des prêts dans différentes structures bancaires estimés à 100 milliards F CFA.
Des montants colossaux que la senelec justifie dans le rapport, par ses importants investissements réalisés au cours des dernières années, sous Makhtar Cissé, et qui ont nécessité des financements énormes. D’après le rapport, « le cash-flow d’exploitation de senelec ne suffisaient pas à couvrir les besoins ». C’est ainsi que les investissements ont donc été financés par les apports de l’Etat et par un recours croissant aux emprunts externes. « Sur les trois dernières années, lit-on dans le fameux document, le solde net de dettes financières a augmenté de 100 milliards FCFA. Ces sommes ont été contractées auprès de la banque ouest africaine e développement (Boad) à hauteur de 13 (+10 milliards de FCFA) en 2016 ; plus de 15 milliards FCFA auprès de la banque islamique du Sénégal (Bis) en 2017 ; 10(+10 milliards FCFA) en 2017 à la société générale des banques du Sénégal (Sgbs) ; plus de 10 milliards FCFA au groupe Attijariwafa Bank (Cbao) ; plus de 25 milliards FCFA à Kalpaturu en 2016 et plus de 32 milliards en 2017 ». S’y ajoute, toujours selon le rapport, « une augmentation de la mobilisation de la dette rétrocédée de 41 milliards FCFA ».
Dija dja /econews