Econews-Le syndicat national des Travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal/Force du changement (Sntpgs-Fc), affilié à la Cnts-Fc se dit engagé dans le combat de la réactualisation des accords et textes conventionnels régulant les relations entre employeurs et travailleurs dans le secteur, il l’a fait savoir lors d’une conférence de presse. De ce fait, les questions de liberté et droits syndicaux dans le secteur, le blocage des négociations de la convention, la lourdeur de la dette sont les préoccupations principales du Sntpgs-Fc d’après le secrétaire général par intérim du Sntpgs-Fc Sara Konaré : « nous lançons un appel en direction des autorités et des employeurs pour la reprise sans délais des négociations de la convention collective du sous-secteur des transports du hydrocarbures. Nous exigeons la correction de toutes les injustices et violations des droits et des libertés syndicales des travailleurs et la reprise effective de toutes les activités du secteur. Nous allons très prochainement décréter un mot d’ordre de grève pour que ces questions soient réglées », souligne-t-il. Ainsi, pour le secrétaire général de la Cnts/Fc, Cheikh Diop c’est dû à la dette que le secteur du pétrole et du gaz est aujourd’hui à genou. La lourdeur de la dette est telle que leurs activités et emplois sont compromis dans toutes les entreprises. C’est pour cela, ses camarades signalent que les entreprises du secteur et les emplois sont gravement menacés à cause des 200 milliards FCFA et plus que l’Etat et ses démembrements les doivent. Mr Diop y ajoute, le remboursement tardive des pertes commerciales dues à l’importation qui plombe toutes les sociétés importatrice non seulement le gaz mais aussi l’hydrocarbure pour les besoins du pays. De plus, Les arrêts récurrents des activités de raffinage de la Sar ces derniers mois, découlant d’un manque de brut et des conséquences du volume de la dette, sont aussi dénoncés par les syndicalistes. Une situation qui préoccupe au plus haut point c’est pour cela qu’ils invitent aux autorités et employeurs de reprendre sans délais les négociations de la convention collective du sous-secteur des transports hydrocarbures. Cependant, les syndicalistes n’excluent pas d’aller en grève d’ici à la semaine prochaine, si aucun acte n’est posé pour sauver le secteur du pétrole et du gaz