Econes- Il ressort des explications données par des cadres aux Finances que la dégradation du statut du Sénégal serait inquiétante si les exportations et les recettes fiscales étaient en baisse ou en cas de repli de la croissance. Ce qui ne serait pas le cas selon le ministre des Finances. D’après les chiffres communiqués per les régies financières, « les recettes fiscales sont prévues largement en hausse sur toute la période considérée ». « Les objectifs de recettes de 2 561,6 milliards de FCFA ont été atteints avec une progression de 555, 98 milliards de FCFA en valeur absolue et de 27,7% en valeur relative par rapport à 2018 », lit-on dans la note. Les services de Abdoulaye Daouda Diallo brandissent des chiffres de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui révèlent que « le solde de trésorerie mobilisable au 1 er janvier 2020 sur les comptes du Trésorier général de l’Etat du Sénégal ouverts dans les livres de la Bceao s’élève à 145,34 milliards de FCFA ; ce qui atteste de la capacité de l’Etat à honorer ses engagements ». Mieux, ajoute-t-on à la Direction générale du budget, « la masse monétaire de FCFA en 2011 à 5 260 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse annuelle moyenne de 11,2%. La dynamique s’est renforcée au courant des 11 premiers mois de l’année 2019. Dans ce contexte, le taux de liquidité de l’économie est passé de 27,6% en 2011 à 40,3% en 2018, soit un taux moyen annuel de 33,3% au cours de la période ».
PAF/Econews