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Tanzanie: La Banque mondiale approuve une aide de 450 millions $

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La Tanzanie bénéficiera d’une aide de 450 millions $ de la part de la Banque mondiale pour mettre en œuvre un programme de lutte contre la pauvreté, a indiqué l’institution de Bretton Woods dans un communiqué publié cette semaine.

La nouvelle aide sera accordée sous forme de prêt par l’International Development Association (IDA). Elle servira à développer la deuxième phase du Projet de filet de sécurité sociale productif (PSSN II) mis en œuvre par le Fonds d’action sociale de Tanzanie (TASAF). Celui-ci vise à améliorer la consommation alimentaire et les moyens de subsistance de la population pauvre tanzanienne, tout en augmentant la fréquentation et l’achèvement des études primaires des enfants ainsi que leur accès aux soins de santé.

Le financement permettra également d’améliorer la participation aux études secondaires et devrait bénéficier à près de cinq millions de Tanzaniens pauvres en leur offrant la possibilité de gagner un revenu et d’avoir accès à des services socioéconomiques, tout en améliorant et en protégeant le capital humain de leurs enfants.

Cette nouvelle aide intervient après la suspension, l’année dernière, par la Banque mondiale de son aide en faveur du pays d’Afrique de l’Est. Cette décision était consécutive à la mise en place par le gouvernement tanzanien d’une politique visant à interdire l’accès à l’école des jeunes filles ayant contracté une grossesse, et d’une loi renforçant le contrôle de l’Etat sur la production de statistiques officielles.

« L’approbation de ce projet témoigne des efforts déployés par le gouvernement tanzanien pour s’attaquer aux problèmes politiques en modifiant la Loi sur les statistiques (2018) conformément à la pratique internationale, ainsi que de l’engagement du gouvernement à faciliter l’accès de toutes les filles à l’éducation » a indiqué le communiqué de l’institution relayé par Reuters.

Et d’ajouter : « nous continuerons à travailler avec le gouvernement et à nous engager avec les citoyens et les autres parties prenantes sur l’ensemble des questions de développement complexes auxquelles le pays et sa population sont confrontés ».