Depuis janvier, tous les grands médias du monde diffusent, de manière compulsive, l’exacerbation du coronavirus qui, depuis la ville Wuhan, dans la province du Hubei en Chine, se répandent peu à peu dans le monde. Tous les jours, le nombre de morts et celui des infectés augmente de plus en plus avec la Chine qui tire le plus gros lot avec près de 2,744 cas et 80 décès. Pour limiter les déplacements et confiner tous les habitants du Hubei des mesures sanitaires a était prise. Mais voyageant aussi vite que l’avion, le virus est déjà signalé en Australie, en France, en Thailande, aux Etats-Unis … Au moment, d’autres virus comme Ebola, le Sida, le Sras avait mis le monde en crainte et mobilisé chercheurs et professionnels de la santé. Les habitants ont le même destin Car tout cela montre que notre monde est devenu un village planétaire. Des problématiques comme le terrorisme et le changement climatique renforcent également cette réalité. Dans le discours officiel de tous les dirigeants de la planète, cette mondialisation est fréquemment évoquée mais dans les faits, c’est un autre fils de cloche. Les problèmes à un enjeu mondial car sont primé par les intérêts nationaux ou individuels. L’ONU nous en fournit le plus bel exemple. Elle tient session de manière rituelle sur beaucoup de questions mais son action est limitée et souvent paralysée par le droit de veto que cinq nations dépositaires utilisent au gré de leurs intérêts. La pauvreté et la faim détériorent des centaines de millions d’humains à travers le monde, au moment où l’homme n’a produit autant de biens et de nourriture. Ce n’est pas la générosité qui a permis d’arriver à ce stade me répondront ceux qui n’ont pour boussole que le profit. C’est un problème qui touche aussi bien les nations riches que les pauvres c’est le gaspillage et le fait de perdre la nourriture produite pour la consommation humaine soit 25 et 30% selon FAO et serait suffisant pour nourrir les 870 millions de personnes qui meurent de faim dans le monde. Dans beaucoup de pays du nord des milliers de tonnes de nourriture sont détruites pour soutenir les prix le gaspillage représente donc approximativement 7fois le montant consacré à l’aide au développement dans la monde en 2011/2012 soit environ 134 milliards de dollars. Il s’agit donc d’un problème d’organisation de la production, du transport et du stockage des aliments mais aussi de la générosité et de l’humanité. Concernant la pauvreté, il aurait fallu que le monde fasse tout petit effort de baisse dans ses dépenses d’armement pour rendre la vie décente sur notre planète. Une véritable ode à la mort et à la destruction car en 2018, ce sont 1,822 milliards de dollars qui ont été consacrés aux armements à travers le monde. Alors que, le G5 Sahel a besoin de 400 millions de dollars pour pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme qui menacent l’existence même de plusieurs Etats d’Afrique de l’ouest, Mais malgré les promesses sur le plan international, l’argent est mesquinement débourse et pendant ce temps, les drames humains se commutent chaque jours.