Accueil A la une YANKHOBA DIATTARA : « NOTRE PAYS DOIT SUIVRE LA DYNAMIQUE DES TRANSACTIONS ÉLECTRONIQUES’’

YANKHOBA DIATTARA : « NOTRE PAYS DOIT SUIVRE LA DYNAMIQUE DES TRANSACTIONS ÉLECTRONIQUES’’

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Saly-Portudal (Mbour), 7 juin (APS) – Le Sénégal doit pouvoir s’inscrire dans la dynamique du développement des transactions financières électroniques en vue d’arriver à une meilleure régulation du secteur qui lui permettrait de profiter à son niveau de la manne financière liée aux paiements en ligne, a déclaré lundi le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara.


Il s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où il présidait la cérémonie officielle d’ouverture des travaux d’un atelier de lancement du cadre de concertation sur l’harmonisation et l’actualisation du cadre juridique du secteur des TIC. « Aujourd’hui, a fait observer Yankhoba Diattara, il y a plus de 4000 milliards de francs CFA qui passent par les transactions électroniques.

C’est dire que l’économie numérique est au cœur de l’économie » réelle. « Au Sénégal, il faut que nous puissions intégrer toute cette évolution, pour que nous puissions avoir un secteur numérique régulé, qui s’adapte et qui actualise toute cette évolution-là », a-t-il indiqué. 

A l’ouverture de cet atelier prévu pour trois jours (7-9 juin), le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications a réitéré l’ambition du Sénégal de s’appuyer sur le numérique pour accélérer sa croissance, les TIC ayant selon lui déjà fait la preuve de leur contribution à la stabilisation de l’économie mondiale dans un contexte de pandémie liée à la COVID-19.

« Nous travaillons à faire du numérique, qui a contribué à stabiliser l’économie mondiale, un accélérateur de la croissance », a insisté Yankhoba Diattara, avant de magnifier l’engagement selon lui constant des partenaires techniques et financiers aux côtés de son département pour l’émergence numérique du Sénégal. 

« Grâce au numérique, nous avons pu maintenir la croissance au Sénégal, mais la croissance mondiale est aussi stabilisée. Dans la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE 2), le numérique est un facteur de croissance et est désigné comme secteur prioritaire pour la relance de l’économie », a expliqué M. Diattara. 

Aussi le Sénégal doit pouvoir selon lui intégrer le développement des paiements en ligne, comme le lui permet les dispositions de la loi 2008-08 du 25 janvier 2008 relative aux transactions électroniques. Selon les termes de référence de cet atelier, l’harmonisation et l’actualisation du cadre juridique des technologies de l’information et de la communication (TIC) répond à un besoin de remédier à des carences du cadre légal et réglementaire applicable au secteur. 

Cela devrait permettre d’appréhender les nouveaux enjeux liés à l’évolution du secteur du numérique et aux nouveaux usages, conformément à la volonté des pouvoirs publics de faire de l’économie numérique un moteur de croissance pour le Sénégal.

ADE/BK/ASG