L’université de l’Afrique de l’ouest (Ucao) a commencé hier, un cycle e conférences sur le panafricanisme. Ces attentes ont réuni plusieurs étudiants qui ont été entretenus de la relation entre
cette doctrine et le système politique actuel. Les étudiants de l’université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao) ont eu droit à un exposé sur le panafricanisme et son influence sur la politique. La pénaliste Eugénie Rokhaya Aw a rappelé que la colonisation a fait oublier a d’aucuns que l’Afrique est vaste un territoire ou la liberté de mouvement
était une réalité. C’est de ce constat qu’est née la notion de panafricanisme. Selon l’ancienne
directrice du Cesti, ce débat est toujours d’actualité « parce qu’il y a matière à discuter pour
retourner a cet état postcolonial qui lèverait toute les obstacles physiques à l’intégration Africaine ».
A l’en croire, l’Afrique pourrait accomplir des progrès si on met en œuvre le panafricanisme. Cette
idée sous-entend une large union continentale pour réunir toutes les forces nationales. « Il est
important pour nous de créer des sous-ensembles et un grand ensemble Africain qui permettra de
profiter de nos richesses, de les développer ensembles », a-t-elle soutenu. Eugénie R Aw a donné
exemple du coltan du Congo qui pourrait servir à tout le continent, mais aussi son potentiel hydro
–électrique qui pourrait largement subvenir aux besoins des populations africaines. Cependant elle
reste convaincue que cela se fera avec les grands ensembles.
La conférencière a soutenu que cela va participer à la création d’un socle solide pour le
développement de l’Afrique, même si cela paraît incertain. Une sorte de premier pas vers une union
continentale dont pourrait avoir les prochaines générations. Sur ce, elle a salué les efforts de la
CEDEAO dans la mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens et encouragés plus
de collaboration entre les entités sous régionale. Ce panel a été organisé dans l’optique de
contribuer au débat public et de renforcer la formation des jeunes en leurs faisant comprendre que
le « panafricanisme, c’est eux » Il était nécessaire aussi de leur donner les germes pour continuer le
combat pour une Afrique unie.
« l’Afrique pourrait réaliser des progrès à travers le panafricanisme » EUGENIE R. AW, EX DIRECTRICE DU CESTI
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