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Zone de libre échange continentale : Le rapport du FMI décortique les avantages et les mesures envisageables pour la stimulation de l’intégration commerciale régionale.

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Pour réussir la zone de libre échange continentale, il faudrait d’abord comprendre les facteurs et déficits importants d’échanges commerciaux et intra régionaux et en même temps, identifier les politiques conduisant à la contribution de la stimulation de ces échanges pour la réussite de la ZLECAF. D’après les études du FMI, la forme la plus visible et mesurable des obstacles du commerce réside déjà dans les droits de douane. L’analyse empirique fondée sur un modèle de gravité appliqué aux pays africains, montre nettement que les baisses des droits de douane peuvent doper le commerce intra régional.
Dès lors, d’après les études et analyses de certains services du FMI, bien que l’élasticité estimée des flux commerciaux aux droits de douane en Afrique soit relativement limitée, l’effet global d’une baisse très étendue des droits de douane, telle qu’elle est envisagée dans le cadre de la ZLECAF, pourrait être appréciable.
Il y’a aussi la distance qui, en Afrique, paraît être un obstacle au commerce intra régional. C’est un signe que certains facteurs non tarifaires alourdissent singulièrement le coût du commerce des marchandises pour les pays africains et contribuent sans doute, aux déficits commerciaux régionaux.

Cependant, le facteur de la vulnérabilité ou même de la médiocrité des services facilitant les échanges, comme la logistique et les infrastructures de transport, les procédures à la frontière et les pratiques douanières.
Parmi les facteurs soutenant le commerce intra régional, nous avons noté, selon le rapport, l’accès du secteur privé au crédit, le climat des infrastructures et aussi le capital humain. Alors, parvenir à un niveau d’approfondissement des circuits financiers comparable au niveau mondial global, favoriserait considérablement le développement des échanges.

Selon toujours ce rapport de Avril 2019, il faut développer et harmoniser les systèmes de paiement régionaux pour faciliter encore plus les paiements transfrontaliers; créer aussi des accords de crédits croisés entre banques centrales et un centre de compensation multi devises dans la région pour réduire les risques qu’induisent les transactions  commerciales dans plusieurs monnaies différentes, enfin, une coordination à travers des contrôles des banques panafricaines susceptibles de faciliter le commerce intra régional. Cela devra se faire à travers un soutien du commerce ainsi qu’à l’intégration financière visant à priori, à étoffer l’infrastructure  financière régionale.