Le directeur général adjoint de la SAED, Amadou Thiam, estime que la pratique de la double culture s’impose dans la vallée du fleuve Sénégal (nord) pour permettre d’atteindre l’autosuffisance en riz.
S’exprimant , il souligne que la SAED a un ‘’rôle important à jouer’’ dans l’objectif de produire suffisamment de riz pour nourrir la population sénégalaise.
‘’L’autosuffisance en riz au Sénégal est à notre portée et la vallée du fleuve a un rôle important à y jouer. Je pense que la vallée peut contribuer à 60 pour cent pour l’atteinte de cette autosuffisance grâce à son potentiel, l’eau, la terre et ses surfaces emblavées disponibles, pour relever ce défi’’, déclare-t-il.
Amadou Thiam estime que pour atteindre cet objectif, ‘’les producteurs doivent nécessairement s’adonner à la double culture’’. ‘’Si nous mettons en valeur plus de 46.000 hectares en contre-saison, et que durant la campagne hivernale on n’a des difficultés à mettre en valeur 30.000 hectares, cela veut dire qu’il y a encore beaucoup à faire.
« L’autosuffisance en riz, c’est possible, mais il faut que l’on renforce les moyens, qu’on améliore l’organisation, la planification, que les producteurs soient encore beaucoup plus engagés’’, ajoute M. Thiam.
Le directeur général adjoint de la SAED fait valoir que « la vallée dispose d’un potentiel certain, des atouts considérables’’, ainsi que des hommes et institutions qu’il faut. Elle est également dotée d’un environnement offrant des conditions idéales à la culture du riz, déclare-t-il.
D’ailleurs, le riz de la vallée « est de qualité’’ et ’’se vend très bien au Sénégal’’, poursuit-il, soulignant que « toutes les conditions sont réunies pour atteindre l’objectif d’une autosuffisance en riz au Sénégal à partir de la vallée’’.
APS
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