econews-Depuis la démission de l’actionnaire Khadim Ba du Conseil d’administration et le retrait de sa caution et de sa ligne de crédit, hier lundi, le temps joue contre la Société africaine de raffinage (Sar). Ce qui met à la société d’agir en urgence avant l’épuisement de ses réserves. Une surprise est notée au sein de la Sar et au sommet de l’Etat après la démission Du Directeur General de Locafrique Khadim Ba du CA, hier Mardi. Ainsi, sa volonté de retirer la ligne de crédit environs 163 milliards FCFA qu’il avait mise a la disposition de la Sar pour assurer ses importations et l’annulation de la caution a hauteur de 130 milliards FCFA qu’il a souscrite auprès des banques, pour garantir l’utilisation de cette ligne de crédit, a créé une panique generale.dze ce fait, pour éviter d’éventuels dégâts, les médiateurs semblent prendre les devants, le Sénégal dune autonomie relativement faible. Par contre, la Sar devra chercher un moyen de payer la commande de brut annoncé a Dakar entre le 3 et 6 mars prochain, et de disposer des 950 mille barils de la cargaison, ainsi, la Sar devra payer un peu plus de 40 milliards, ce qui va lui garanti un approvisionnement supplémentaire de 45 jours, si Khadim Ba n’a pas changé sa position. Car, la dernière cargaison de brut a fini de débarquer le week-end dernier et devrait couvrir les besoin du pays pour encore 40 jours et le règlement effectué a partir de la caution, devrait être la dernière. En outre, Khadim Ba ne serait toujours pas dans les dispositions de revenir sur sa décision car ne voulant pas être complice dune mauvaise gestion. Et d’après un cadre de la Sar qui prévient que « comment une société qui vend tout ce qu’il produit peut-elle avoir des problèmes de fonctionnement ? Si c’est le cas, c’est parce qu’il y’a des fautes de gestion. Et il faut corriger avant qu’il ne soit trop tard ».
